Hollande : ou Tartuffe 1er à l'Élysée

                          


Tartuffe 1er a voulu effacer d'un coup les quatre mois de gouvernance perdus depuis mai... en renvoyant les réformes à la fin de l'année !

Tartuffe 1er a parlé. Souvenez-vous : "JE montre la voie... JE fixe le cap... JE sais où je vais... JE ne me défausse pas... J'assume... J'accélère... JE fixe les étapes... JE donne le rythme... JE suis en situation de combat... JE m'étais préparé...". Bigre ! Il y a deux Tartuffe 1er. Le modeste et le fanfaron. Celui qui joue l'humilité et celui qui joue la vaillance. Ils ne font qu'un : cela s'appelle bien un Tartuffe doublé d'un fanfaron.

Il avait révélé sa nature dans sa péroraison, lors du fameux débat qui l'avait opposé à Nicolas Sarkozy avant le second tour. On se le rappelle : "Moi, président de la République JE...".

Ce côté "on va voir ce qu'on va voir !" Après quatre mois, on a vu. Croyez-vous qu'il en ait tiré la leçon ? Allons donc, il a récidivé, comme si de rien n'avait été, sans vergogne, avec un cynisme tranquille, cauteleux, sournois voire vicieux.

D'un trait de plume, il efface allègrement les quatre premiers mois de son mandat. C'était pour voir, comme au poker. Il a eu le culot de nous dire : "Les cafouillages, c'est fini." Et il ajoute : "Le temps est à la mobilisation." Enfin, bigre !

"Le changement, c'est maintenant." Mais voyons, c'était une blague, vous aviez pas compris ça ? Une simple blague ! On dit pourtant assez que je suis un blagueur sympa non ?

Bon, sans rire, le changement, c'est pour dans deux ans, et encore, c'est plus exactement pour dans cinq ans. "Donnez-moi cinq ans, vous verrez le résultat". Certes, "je m'étais préparé", mais l'urgence était de détruire ce qu'avait fait Sarkozy, "ce sale mec". Ça n'a coûté que six milliards d'euros, ce qui est peu de choses.

L'urgence ? On verra...

Et Tartuffe 1er de poursuivre : "La priorité aujourd'hui est d'élaborer un calendrier, on n'a plus de temps à perdre, un agenda, à l'instar de ce qu'avait fait Schröder il y a douze ans. Les réformes annoncées ? JE vais m'y mettre. Le marché du travail d'abord. Mieux protéger les salariés et soutenir les petites entreprises. Une gageure. Comment faire ? Ouvrir un dialogue social, bien sûr. Quand ? D'ici à fin 2012. Mais le financement ? On verra. Le financement de la protection sociale, ensuite. Par quelles ressources nouvelles ? Les entreprises et les ménages, évidemment. À quel terme ? Oh, d'ici à fin 2012".

"L'urgence est de trouver de l'argent. Plus de trente milliards. Je vais le prendre où il est : chez les riches. Dix milliards dans les entreprises". Tant pis pour la compétitivité et pour l'investissement. "Dix milliards chez les particuliers, mais je ne sais pas encore exactement selon quels critères. D'ici à fin 2012 en tout cas. Et enfin les économies. Dix milliards également". Quelles économies ? On y travaille, on trouvera la solution.

Voilà, à peine caricaturé, ce qu'on a entendu de la bouche de Tartuffe 1er, "Moi, président de la République JE ...", Moi qui "m'étais préparé", "Moi le changement, la justice, le redressement et la morale".

Et quand je vois au Parlement les "Roquets comme Taubira, Cahuzac, Duflot et les autres ministres du Gouvernement "Double ZAyrault" aboyer contre Nicolas Sarkozy et le Gouvernement Fillon au lieu de répondre aux questions posées tant par l'Opposition Républicaine que par la majorité, Cahuzac, ce jour (25 septembre 2012) n'a même pas effleuré la question posée par un Député de l'Opposition, il s'est livré à une véritable hystérie anti-Sarkozyste, véritablement haineuse sans jamais esquisser l'ombre d'un semblant de réponse, il en a été de même pour Valls, Duflot et Taubira.

Tartuffe 1er et ses spadassins-ministres ne sont rien d'autre qu'une bande de Hyènes hurlantes, avides de sang pour gagner et garder le pouvoir !

Le 25 septembre 2012


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