Eric Zemmour le sait depuis vendredi dernier, jour de sa
condamnation par le tribunal de Paris pour « provocation à la
discrimination raciale » suite à la plainte des associations «
antiracistes », les guillemets s'imposent, après les propos qu'il avait
tenus sur Canal + et France Ô l'hiver dernier.
Le célèbre chroniqueur avait en effet
déclaré sur la chaîne cryptée : " Les Français issus de l'immigration sont
plus contrôlés, parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes,
c'est comme ça, c'est un fait » avant de récidiver dans le politiquement
incorrect sur la chaîne publique en justifiant le droit des employeurs de
discriminer à l'embauche.
La meute de la bien-pensance n'a pas tardé
à vouloir sonner l'hallali.
Dominique Sopo, Président de Sauce Racisme, s'est
déclaré « satisfait » sur l'antenne d'Europe 1. Le Parti Communiste dit
Français s'est « réjoui de la condamnation du multi-récidiviste
Eric Zemmour » tandis que le CRAN (Conseil Représentatif des
Associations Noires) , Le PS et le SNJ-CGT de France
Télévisions en appelaient ni plus ni moins qu'à l'expulsion du malotru des
médias qui l'emploient.
Inutile de dire que les mêmes vous
jureront la main sur le cœur qu'ils sont des partisans de la liberté
d'expression (pour leurs amis bien entendu mais en aucun cas pour leurs
adversaires).
Cependant,
plusieurs questions se posent :
La liberté d'expression
est-elle encore une réalité en France ?
Poser la question, c'est malheureusement y
répondre et les parties civiles dans le procès Zemmour ressemblent
beaucoup plus aux ayatollahs iraniens lançant une fatwa contre Salman
Rushdie ou à Ben Laden appelant à tuer les caricaturistes de Mahomet qu'à
Voltaire dont la maxime : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous
dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de
le dire » est emblématique de l'esprit des lumières et du génie
français (pourvu que le fait de parler de « Génie Français » ne m'envoie
pas devant les tribunaux).
Sommes nous revenus aux heures les plus
sombres de l'inquisition, les associations prétendument antiracistes et
droits de l'hommistes ayant désormais remplacé le clergé inquisiteur ?
Poser la question c'est également
malheureusement y répondre. On ne peut en effet plus affirmer des vérités
évidentes comme la sur-délinquance des populations issues de l'immigration
maghrébine et africaine sans être traîné, comme Eric Zemmour,
devant les tribunaux. Enfin, pas tout à fait, on peut tenir ces propos à
condition d'être de gauche et de préférence haut-dignitaire de Sauce
Racisme.
La preuve ? Les propos tenus par Dominique Sopo dans son
livre « SOS antiracisme », dans lequel il écrivait :
« L'exemple du traitement de la sur-délinquance
des étrangers et des jeunes issus de l'immigration est ici éclairant.
Longtemps nié en France, ce phénomène n'en était et n'en demeure pas moins
réel. [...] Nier une évidence, c'est s'interdire d'en offrir une analyse »
ou encore ceux de Malek Boutih qui osa déclarer devant la
commission d'enquête du Sénat sur la délinquance des mineurs :
« Beaucoup de raisons expliquent pourquoi il y a
plus de « bronzés » que de blancs dans les centres de jeunes détenus »
!
En lisant ces deux propos on serait tenté
de crier : « Zemmour, sors de ces corps » et de demander à
Dominique Sopo et Malek Boutih pourquoi SOS Racisme n'a pas à l'époque
porté plainte contre des propos qui étaient du Zemmour dans le
texte ! Cette question reste, elle, malheureusement sans réponse tant pour
SOS Racisme que pour les autres parties civiles du procès d'Eric
Zemmour (le MRAP, la LICRA, l'UEJF et « j'accuse » (qui porte,
en l'occurrence très bien son nom).
Enfin, les Torquemadas qui veulent la mort
médiatique d'Eric Zemmour sont-ils qualifiés pour donner des leçons
d'antiracisme ou de morale à qui que ce soit ?
Poser la question c'est malheureusement
une fois de plus y répondre.
Qui a envoyé un bulldozer
contre un foyer d'immigrés à Vitry sur Seine ? Eric Zemmour ? Non,
Paul Mercieca, Maire communiste de
cette ville du Val de Marne avec le soutien total
de Georges Marchais comme le prouve la lettre écrite par
l'inénarrable secrétaire Général du Parti Communiste Français au Recteur
de la Mosquée de Paris qui s'était ému de cette action, lettre publiée
dans « L'Humanité », journal qu'on ne peut pas qualifier d'anti-communisme
primaire et dont le texte suit :
« Je vous le déclare
nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve,
la riposte de mon ami Paul Mercieca. Plus généralement, j'approuve son
refus de laisser s'accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de
travailleurs immigrés. En raison de la présence en France de près de
quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs
familles, la poursuite de l'immigration pose aujourd'hui de graves
problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures
indispensables. La cote d'alerte est atteinte. C'est pourquoi nous disons
: il faut arrêter l'immigration, sous peine de jeter de nouveaux
travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l'immigration
officielle et clandestine. Il faut résoudre l'important problème posé dans
la vie locale française par l'immigration. Se trouvent entassés dans ce
qu'il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux
traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des
tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend
difficiles leurs relations avec les Français. Quand la concentration
devient très importante, la crise du logement s'aggrave. Les HLM font
cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y
accéder. Les charges d'aide sociale nécessaires pour les familles
immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les
budgets des communes. »
Vous avez bien lu, ce n'est pas du Eric
Zemmour mais du Georges Marchais
qui n'a pas eu, lui, à rendre de comptes devant les tribunaux.
Mais il est vrai que ces propos ont trente
ans, période qui parait une éternité tant la liberté d'expression a
disparu lors des trois dernières décennies
sauf pour les vrais racistes, comme les « indigènes de la république »
dont la présidente Houria Bouteldja, n'hésite pas à
qualifier les « français de souche » de « souchiens »…pourtant
Mme Bouteldja pourrait être
reconnaissante envers ces sous-chiens, dont je fais partie, qui lui payent
son salaire à l'Institut du Monde Arabe…
Mais là, pas de plaintes ni de SOS Racisme, ni du
MRAP, ni de la LICRA, ni de l'UEJF, ni de « j'accuse » qui devrait être
rebaptisée dans ce cas « je ferme les yeux… ».
Pas de plaintes non plus contre les actes
de racisme anti-blanc, contre les profanations de cimetières chrétiens
(qui représentent 95% des profanations de cimetières en France), contre
les attaques d'églises comme récemment en Avignon…
Là, les Fouquier-Tinville ou plutôt les «
foutriquets tinville » de l'anti-racisme sont aux abonnés absents.
Les vrais racistes peuvent dormir
tranquille vu la police de la pensée qui règne dans ce domaine en France.
A tel point qu'on a envie de crier en les
voyant agir :« SOS Racistes ».
Dernière
minute :
Fiasco de la CGT
qui voulait faire licencier Eric Zemmour, La nouvelle pétition de soutien
mise en ligne en début de semaine (près de 10 000 signatures, la 1ère
pétition avait recueilli plus de 100 000 signatures) a encore une fois rencontré un
vif succès. Cette mobilisation n’est sans doute pas étrangère à la
décision de la direction de France télévision qui a annoncé qu’elle
maintiendrait Eric Zemmour à l’antenne.
Le 26 février 2011 |