GREVES, BARRAGES ET INSECURITE …

Le droit de grève est un fait bien établi et peu contesté.

Il s’exerce sous forme d’arrêt(s) de travail dans un cadre parfaitement défini qui fixe les modalités et les limites des actions que les salariés peuvent engager pour appuyer leurs revendications.

Lorsque les grévistes organisent des barrages routiers ils se mettent en situation délictueuse par entrave à la libre circulation des biens et des personnes et par entrave à la liberté du travail.

Cette importante atteinte à la liberté des citoyens semble être "entrée dans les mœurs" dans le cadre de politiques d’exercice du pouvoir basé sur le fameux slogan des soixante-huitards "il est interdit d’interdire" formule qui a permis le développement d’une chienlit record.

Mais trop c’est trop ! Cette situation chaotique où des minorités s’autorisent à paralyser la majorité est devenue intolérable.

On peut parler d’agression quand les citoyens ne peuvent plus rejoindre les centres de secours ou de soins dont ils ont besoin ou encore quand les secours ne peuvent plus les atteindre avec la rapidité nécessaire.

L’énumération des situations inacceptables n’en finirait pas.

La France est un état de droit et nous attendons du pouvoir en place qu’il intervienne fermement et sanctionne, conformément à la loi, ces entraves illégales à nos libertés.

Faute de quoi, un jour ou l’autre, il sera contraint de faire face aux réactions violentes de travailleurs et même de populations excédés par cette nouvelle forme de délinquance.

A l'heure ou je publie ce texte, la fonction publique se prépare dès demain (26 novembre) à se joindre à cette joyeuse sauterie de bons à rien histoire de se retrouver en famille ?

Je ne puis le dire, mais ce qui est certain, c'est que le pouvoir n'a d'autre solution que de durcir ses positions et de faire respecter la sécurité des personnes et des biens sous peine de voir déferler dans les rues des briseurs de grèves, pardon je voulais dire "Casseurs" qui guettent comme le loup au coin du bois la faille qui ne manque jamais de se produire !

Une fois de plus, ces grèves risquent de coûter très chères aux contribuables que nous sommes.

Que ces groupuscules très minoritaires dans le pays (CGT, CFDT et autres) qui n'ont de syndicats que le nom n'oublient pas que les élections prud'homales ne sont pas seulement un baromètre de leur notoriété, mais une remise en cause de leur légitimité car ils ne sont représentatifs que d'eux-mêmes.

Le gouvernement en place ferait bien de regarder de plus près ce qui se passe dans ces syndicats, et notamment de voir d'ou peuvent bien venir leurs trésors de guerre leur permettant de tenir des mouvements anti-sociaux aussi longs et coûteux !

Au fait, combien y a t'il de syndicalistes en France ? 2%, 3% ? Quelle représentativité !!!!

J'ai honte pour mon pays, qui, il y a 20 ans encore était la 4ème puissance mondiale pour arriver en 2002 à la …… 40ème place !

Vous avez dit DECHEANCE ? Que vous êtes gentils !

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, montrez vous fermes, sans honte, mais avec courage et détermination, car si vous ne cassez pas les casseurs, ils vous casseront eux !

N'oubliez pas, vous avez été élus et nommés pour remettre la France en marche, dans l'ordre et le respect de notre vieille démocratie un peu chancelante ces derniers temps !

Si vous ne le faites pas avec fermeté, l'extrême droite reviendra au premier plan de la scène politique et ne se contentera pas d'un premier tour !

Le 25 novembre 2002

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