Je donne la parole à Stéphanie !
Cette rubrique devient un complément de  la nouvelle rubrique "Le Pont", j'ai décidé de donner la parole à la très jeune Stéphanie, qui avec passion et avec cœur s'emploie à défendre une cause qui en vaut bien d'autres.

En effet, ayant subit critiques voire irrespect sur certains forums, ce que je ne supporte pas, surtout pour une jeune fille qui a pour seul tort de vouloir s'exprimer je lui offre cet espace.
Je publie ces lignes sans changer un mot, une phrase, voire peut-être une petite faute par ci par là, car c'est elle, son enthousiasme et sa candeur, je ne veux pas dénaturer ce qu'elle a écrit.

je souhaite qu'elle garde confiance en elle, et ne se décourage pas devant l'océan de bêtises qu'elle devra affronter pour mener à bien sa passion des animaux, et notamment du cheval.
Stéphanie, ces lignes sont pour toi, et à toi.

Henry SENE

Le cheval est la plus noble conquête de l'homme. En effet, sa force, sa puissance ont été beaucoup utiles pour les guerres, par exemple, ou les travaux agricoles avant l'apparition de la mécanisation.

Cependant, tous les services rendus par les équidés n'ont pas été aussi bien récompensés que l'on puisse le penser. Ils sont, de nos jours, envoyés à la boucherie, et dans la plupart des cas, dans de mauvaises conditions, pour finir ensuite dans nos assiettes.

Comment ces êtres si délicats, si gentils et serviables de nature sont-ils conduits ainsi à ce destin tragique ? Comment sont-ils entrés dans la liste des produits alimentaires de l'homme ?

Serait-ce parce que l'homme ignore tout de son passé ? Surtout après toute l'aide et la bonne volonté qu'ils nous ont donné en travaillant à nos côtés. Hélas la cruauté humaine n'a pas de limites.

Heureusement et bien-sûr, tous les chevaux ne sont pas confrontés à un tel sort : certains coulent des jours paisibles et heureux sous une bonne retraite méritée, loin de l'atrocité des hommes, qu'il fût un cheval de course, de loisir ou de ferme, peu importe.

Il est vrai qu'il faut manger pour vivre, il faut se nourrir, mais à condition de ne pas trouver cette nourriture dans ces créatures magiques qui traversèrent l'Histoire avec l'homme pendant longtemps.

Nous avons tous un cœur qui nous conseille de redonner de l'espoir et surtout, une seconde chance aux chevaux. On peut y remédier en signant des pétitions ou autres. Et même si le cheval, destiné à l'abattoir, est trop vieux ou s'est cassé un membre et ne peut plus marcher, il mérite une bonne retraite, tout près de ses congénères, dans une atmosphère de bonheur, dans des centres ou des familles d'accueils. L'important, c'est qu'il ait une fin heureuse et cela, grâce à vous, à votre bon esprit et votre grand cœur

Stéphanie.
GaudinStephanie@aol.com

 Le 24 septembre 2000


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