Voilà une
période de l'année qui ne laisse personne indifférent, sans pour autant
susciter de passions incontrôlées, si ce n'est .......
- La recrudescence des manifestations catégorielles de "tous
poils", pour obtenir, sans efforts, de
la collectivité des avantages inexistants
pour certains, mais surtout supplémentaires
pour d"autres déjà largement favorisés
par rapport aux premiers.
Que répondre à cette femme, interrogée sur une grande
radio à ce sujet, qui nous dit "qu'elle conçoit mal de travailler dur
avec un salaire à peine plus élevé que le SMIG alors qu'elle pourrait
tranquillement rester chez elle avec des allocations de toutes sortes et
autres aides diverses, en descendant de temps en temps dans la rue sous la
pression de syndicats profiteurs de la misère humaine ou d'associations
poursuivant le même but".
Alors, tort ou raison ?
Elle a raison, car dès l'instant ou
les allocations servies aux demandeurs rejoignent le plafond des salaires
minimaux appliqués dans notre pays, il est bien sur plus intéressant de
rester "chez soi" plutôt que de se lever le matin pour travailler, sachant
que la moitié de notre temps donc de notre salaire partira en impôts et
taxes diverses pour les distribuer à ceux qui ne peuvent ou ne
veulent pas travailler.
Elle a tort, car il est évident,
qu'un être humain ne peut vivre dans notre société avec des revenus aussi
bas que ceux qu'il perçoit en ce moment. Tout le monde devrait,
d'après nos donneurs de morale et de leçons, pouvoir vivre dans la dignité.
Mais alors, que faire ?
Peut-être, tout simplement commencer par retrouver
soi-même les valeurs que nous avons perdues.
Honnêteté, humilité, courage, sincérité,
quelques valeurs aujourd'hui mises à mal par ceux qui sont en charge de les
enseigner et de les pratiquer (parents, enseignants, éducateurs,
politiciens, et maintenant sportifs ....).
Le respect de ces valeurs, permettrait de résoudre un
nombre incroyable de problèmes :
- Honnêteté : ne pas tricher avec la
société donc avec ses citoyens permettrai de récupérer des sommes
actuellement perdues par le vol, gaspillage, détournement "officiels
et officieux", tricheries individuelles et j'en passe, car à titre
individuel, cette tricherie concerne tous les budgets publics ou privés.
Restons honnêtes bon sang !!!
- Humilité : en effet, nos
moralistes et donneurs de leçons jouent un peu trop avec le problème de
la misère pour ne pas montrer qu'ils sont avant tout carriéristes, avec
le seul objectif d'assouvir leurs ambitions. Ils sont de plus en plus
nombreux a être "mis en examen" pour abus de biens sociaux, et pourtant
ils ne sont pas tous des politiciens. Seulement, ils prennent vite le
"melon", dès que le succès frappe à leur porte. Restons humbles
bon sang !!!
- Courage : il faut bien le dire, si
si, de plus en plus on ne veut que du temps libre, tout en continuant,
bien sur, de revendiquer du salaire et des primes, voire une baisse de
toutes les cotisations qui grèvent un bon tiers de notre paye. Pourtant,
à quoi peuvent bien servir 5, 6, 7, ou 8 semaines de congés avec des
semaines de 35, 30, ou 25 heures de travail, si c'est pour les passer
enfermés dans son appartement pour cause d'insuffisance budgétaire. Au
nom du travail pour tous, on demande à chacun de ne plus travailler.
INEPTIE et MENSONGE, car on voit bien ou cela nous
mène, la semaine de 35 heures ou moins avec au bout l'annualisation du
temps de travail qui va complètement bouleversé la vie familiale, à
cause du travail la nuit, le samedi et le dimanche, avec des journées de
4 heures et puis des journées de 10 ou 12 heures, avec bien sur dans la
majorité des cas une baisse déguisée des salaires (absence
d'augmentation générale, suppression des primes et que sais-je encore,
mais cela devrait amener de l'emploi, miam miam ..... Soyons
courageux bon sang !!!
- Sincérité : il faut avoir le
courage de dire les choses comme elles sont, Le travail c'est la santé.
L'honnêteté redonne la richesse perdue, pas seulement financière, mais
aussi morale, ne trichons pas avec nous-mêmes, et nous seront honnêtes
avec les autres, enfin restons humbles, car ce que nous faisons nous le
faisons aussi pour les autres. Respectons les règles fixées,
tous, et tout ira mieux et les premiers bénéficiaires seront
les faibles et les pauvres, et ainsi seulement diminuera l'exclusion
inadmissible dans un pays aussi riche que le notre.
Le 29/12/1998 |